Avec l’arrivée du site SexArt, les amateurs de porn et d’esthétisme ont une adresse supplémentaire à ajouter aux favoris de leur navigateur.
La cible ne fait aucun doute. C’est devenu une mode. Depuis un an, les tentatives pour dupliquer le modèle du site X-Art se multiplient des deux côtés de l’Atlantique avec plus ou moins de réussite. À première vue, l’arrivée sur la toile de SexArt, qui propose « une puissante combinaison de sexe et d’art » ajoute un nom à la liste des imitations. Pourtant, au sein de la maison mère MetArt, on s’applique à se démarquer de la concurrence.
Séduire les frustrés du X
« SexArt est réellement unique en son genre. Il n’existe aucun site offrant le type de contenu qu’on peut trouver à l’intérieur. C’est de l’érotisme véritablement provoquant, sensuel et artistique qu’on ne peut trouver nulle part ailleurs », explique à nos confrères de XBiz, Jill Taylor, en charge du marketing chez MetArt. Le discours est policé comme souvent outre-Atlantique et reflète presque mal l’ambition du nouveau site. En délaissant quelque peu la traditionnelle cible masculine pour privilégier les femmes et les couples, celui-ci tente de séduire un public déçu de l’offre pornographique actuelle. L’idée peut faire sourire entre les deux tours de l’élection présidentielle, pourtant le programme est bien travaillé et ne repose pas uniquement sur une qualité esthétique engendrée par une collaboration avec des techniciens ayant œuvré dans le cinéma traditionnel. À terme, il ambitionne tout simplement de proposer à son public des documentaires sexuels et de la pornographie scénarisée (à travers des films ou des séries). Ça devient presque de la concurrence pour la télévision.
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