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Le porno pousserait-il au suicide ?

Le porno pousserait-il au suicide ?

 

L’intervention de Jean-Paul Brighelli dans On n’est pas couché, à propos du suicide chez les pornostars, fournit un bon prétexte pour faire le point sur le sujet.





Jean-Paul Brighelli annonçait samedi soir, dans l’émission de Laurent Ruquier, On n’est pas couché, que le compteur des suicides dans le porn tournait à plein régime. L’auteur de La société porno a-t-il tenté de gonfler sa promo ou bien ses chiffres confirment-ils la réalité du X ?

Si l’on suit ses indications en tapant « pornstar suicide » dans notre moteur de recherche favori, des listes et des listes d’anciennes stars s’étant donné la mort devraient apparaitre sur notre écran. Or la déferlante de noms ne tombe pas. Google ne parvient pas à dénicher le classement sans fin des suicidés du porno. Cette liste dépasserait-elle l’infinité galactique ou bien n’existe-t-elle tout simplement pas ? La plus complète semble être celle compilée par Rame.net (descendez un peu sur la page pour arriver à la catégorie « suicide »).

Marginal

Comme bien souvent, l’arbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui pousse. Cette expression n’a jamais été aussi vraie que pour le décès de Karen Lancaume. Citée par Brighelli, comme un exemple parmi tant d’autres, il s’agit, en vérité, du seul cas connu de suicide dans le porno français. La mort de l’actrice de Baise-moi nous révèle un premier élément : les pornostars suicidaires sont des cas extraordinaires. Exercer une profession considérée comme marginale n’est pas synonyme de misère sociale, de mépris de soi. Pour preuve, les témoignages de Kenza Suck et Nikita Bellucci dans notre dernier numéro, toutes deux fières et heureuses dans leur métier de performeuse.

Le taux de suicides élevés dans les métiers dit « normaux » (La Poste, France  Telecom...) vient aussi confirmer que travailler « en dehors des clous » n’est pas un facteur déclencheur chez les suicidés. Pourtant, on entend encore les féministes ronchonner. On leur accorde que l’industrie du porno n’est pas toute blanche par rapport aux substances addictives. Mais Savannah avait déjà le nez dans la poudre avant son entrée dans le porno en 1990. Idem pour Shauna Grant et les autres stars américaines à s’être donné la mort. Le porno ne représente pas un élément déclencheur, mais plutôt un bon prétexte pour les journalistes et les féministes. Comme les filles de 16 ans que l’on voit chanter sur MTV, Shauna et Savannah étaient de jeunes actrices populaires et au profil très prometteur. Mais issues de milieux propices aux excès. Désigner le porno comme un vivier de potentiels suicidés en est un autre.


Par Guillaume pour Hotvideo.fr





L'intervention de Jean-Paul Brighelli dans On n'est pas couché