Le 21 décembre prochain, il parait que ce sera la fin du monde. Qu’est-ce qu’on va faire ? Avec leur superproduction Countdown, Wicked Pictures et son réalisateur attitré Brad Armstrong répondent à la question : baiser, baiser et encore baiser.
Brad Armstrong, c’est un peu le Michael Bay du porno : oui, les moyens sont importants mais le résultat est, finalement, souvent décevant. La faute à des scènes de cul molles du genou et des actrices sous contrat qui commencent sérieusement à faire vieilles peaux. Avec les antédiluviennes India Summer, Lezley Zen, Misty Stone jessica drake, Kaylani Leï, Alektra Blue et Dana DeArmond au générique de ce Countdown, retombe-t-on dans les mêmes travers ? Un poil quand même.
21/12/12, pas l’heure de la partouze
Le pitch du film : un groupe d’astronomes découvre l’existence de Vesta, un astéroïde de la taille de l’Arizona qui va frapper la terre le 21 décembre 2012 à la vitesse de 150 000 km/h et créer un tremblement de terre de 15,2 sur l’échelle ouverte de Richter qui ravagera la planète entière. Sur cette toile de fond, Brad Armstrong met en scène les derniers jours d’individus ordinaires dont les destins se croisent. Des derniers jours bien évidemment rythmés par la pulsion de vie qui pousse les protagonistes à niquer comme des morts de faim avant le grand clap final. Curieusement, pas de partouze façon Matrix Reloaded mais des scènes en duo histoire de montrer que seul l’Amour sauvera de la catastrophe. Comme d’ordinaire chez Wicked, les préservatifs sont de mises. Quitte à crever, autant que ce soit en bonne santé… Comme toujours chez Wicked, les images sont belles (confèrent les magnifiques plans du désert) et la mise en scène est soignée. Toutefois, on ne peut s’empêcher de penser que si compte à rebours il y a, c’est sur le départ en retraite de l’escouade d’actrices sous contrat pour le studio californien.
La bande annonce de Countdown.
