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Le flic de la capote

Le flic de la capote

 

Bientôt un an après le vote à Los Angeles d’une loin imposant le port du préservatif sur les tournages de films pornographiques dans la Cité des Anges, la révolution se fait toujours attendre. La faute à une loi quasiment impossible à appliquer.

 

Des réunions à foisons, un rapport de 47 pages commandée par le conseil municipal de Los Angeles et un problème qui semble toujours entier. Alors que la production pornographique est interrompue à Budapest depuis plus d’une dizaine de jours et que la Porn Valley pourrait suivre l’exemple d’Evil Angel et Manwin en suspendant également les tournages, la publication de ce rapport, mercredi dernier, sur l’aspect exécutif de la loi votée en janvier dernier à Los Angeles ne pouvait sans doute pas intervenir à un moment plus opportun pour l’AIDS Healthcare Foundation, l’association de lutte contre le sida qui milite pour le port du préservatif dans les films X. Après avoir poussé le vote de l’hiver dernier, cette association a soumis cette même loi au vote, prévu en novembre, dans l’ensemble du comté de Los Angeles, afin de renforcer sa portée.

 

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Pour garantir l’application de cette loi, le rapporteur préconise de mettre en place une cellule d’inspection avec des médecins visitant ponctuellement les tournages afin de s’assurer de l’utilisation du préservatif. Des inspections traditionnellement dévolues à la police et aux pompiers de la ville. Ces derniers estiment cependant qu’il faudrait plus d’une centaine d’employés pour imposer l’application de cette loi, pour un coût évalué entre 1,7 et 23 millions de dollars…

 

Une autre difficulté, seulement effleurée par le rapport, consiste à débusquer les contrevenants. La loi votée en janvier dernier lie les autorisations de tournage X au préservatif. Or, le rapport note que seules 480 autorisations de tournages ont été accordées l’an dernier pour des productions pornographiques, soit moins d’une dizaine par semaine… Un chiffre ridiculement bas en comparaison du nombre de scènes et de films X sortant quotidiennement. Pourtant, celui-ci s’explique aisément. Les tournages en studio ne nécessitent pas d’autorisation, et ne sont par conséquent pas concerné par cette loi. Quantité de petites productions ne s’embarrassent pas de paperasserie administrative  pour obtenir une autorisation et préfèrent économiser plusieurs centaines de dollars dans l’opération. Celles-ci seront donc dans le collimateur car on voit mal les pompiers de Los Angeles embaucher une centaine de médecins à temps plein pour inspecter chacun moins de cinq tournages par an en moyenne… Voire même beaucoup moins car le coût des inspections sera probablement répercuté sur l’industrie du X à travers les autorisations de tournages, du coup le nombre de demandes risque de diminuer à l’avenir. Serait-ce le serpent qui se mord la queue ?

 

Consultez le rapport dans son intégralité.