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Alerte sanitaire dans le porno mondial, répercussions en vue

Alerte sanitaire dans le porno mondial, répercussions en vue

 

Les récents cas de syphilis entachant le porno européen et américain ne resteront pas sans suites et conséquences légales. Un changement des mentalités serait souhaitable.

 

Ces vacances d’été ont marqué le surgissement d’une crise profonde dans l’industrie du porno. Après Budapest - une des grandes capitales du porno - où plus de 16 cas avérés de syphilis parmi les acteurs ont été annoncés, la menace sanitaire s’est répandue comme une traînée de poudre aux USA, paralysant l’ensemble de la Porn Valley. Du côté de la capitale hongroise (berceau d’Evil Angel), l’arrêt des tournages devrait se prolonger jusqu’au 3 septembre, tandis qu’au pays de l’Oncle Sam, ils sont suspendus jusqu’à une date indéterminée.

 

Faute avouée à moitié pardonnée

 

Le coupable désigné, probable patient 0 à l’origine de l’épidémie répandue dans le porn business américain, vient d’être officiellement révélé, bien que son nom circulait déjà au gré de rumeurs piochées sur le net (Alana Evans avançait elle-même l’allégation il y a une poignée de jours sur son compte Twitter) et via d’autres articles aux sources imprécises. Il s’agit de l’acteur black Mr. Marcus, actif depuis 18 ans dans le milieu.

 

L’acteur a déclaré dans un communiqué officiel : « je n’aurais pas continué à tourner en présentant un test truqué, si mon médecin ne m’avait pas dit que je ne serais pas contagieux, dès lors que je me traitais à la pénicilline et attendrais 10 jours avant de recommencer à tourner. Je ne pensais pas mettre quiconque en danger en continuant à travailler… » Par contre, il avance que les laborantins chez qui il a effectué le test - indiquant réactif au paragraphe réservé à la syphilis - lui ont proposé d’enlever les informations compromettantes. Ce que Sixto Pacheco, Président du laboratoire TTS (Talent Testing Services) a catégoriquement nié. Marcus aurait vraisemblablement tourné trois fois avec ce test faussé. La grande part du travail des associations gérant le problème reste alors de remonter la généalogie de l’ensemble des professionnels qui ont eu des rapports sexuels en plateau avec l’acteur depuis qu’il a reçu ce dernier test positif (Marcus assure s’être fait dépister plusieurs fois).

 

 

Mr. Marcus (ici, avec Lisa Ann) - NB : cette scène n'est pas récente

Mr. Marcus (ici, avec Lisa Ann) - NB : cette scène n'est pas récente

 

Précédents et mesures médicales

 

L'épidémie exhume de fait des vérités peu reluisantes. Les tests douteux sont en effet légion dans le métier. Prenons l’exemple d’un hardeur obtenant un test clean en début de mois. Il peut très bien, suite à des pépins de santé, se présenter chez son généraliste pour un nouveau test, aboutissant à un résultat positif, mais dans l’intervalle, continuer à travailler avec son test négatif. Ce n’est certes pas le premier désastre sanitaire pour l’industrie US, qui avait déjà dû interrompre ses tournages en 2011, des suites de la séropositivité de l’acteur bisexuel Derrick Burts (alias Derek Chambers ou Cameron Reid). On se rappelle aussi le cas de Marc Wallice, testé positif au VIH en 1998, après avoir longtemps falsifié ses papiers et contaminé nombre de performeuses du business, dont Brooke Ashley, Tricia Devereaux et Kimberley Jade.

 

Quoi qu’il en soit, tous les acteurs vont devoir se faire prescrire un traitement antibiotique, condition sine qua non pour pouvoir reprendre le boulot 10 jours plus tard. Il se murmure que les frais inhérents seront entièrement assurés par le conglomérat Manwin (possédant Brazzers, Digital Playground, Mofos, …). Tout cela ne parvient pas à apaiser l’association AIDS Healthcare Foundation (AHF) qui veut instaurer le port obligatoire du préservatif sur les tournages, une mesure déjà en application en Californie. Il se dit que ce changement légal se mesurera bientôt à l’échelle du pays, au niveau fédéral. AHF compte instaurer un référendum en novembre, pour rendre obligatoire le port de la capote sur la totalité des tournages d’œuvres pour adultes. L’association en profite d’ailleurs pour préciser qu’il s’agit de 9 cas de contamination, au lieu des 5 officiellement avancés.

 

Du côté de la loi et des statistiques

 

Pour Michael Weinstein, Président de l’AHF, cet incident devrait être utilisé comme base au texte de loi rendant le latex obligatoire sur les huge cocks des acteurs. Il adresse en passant une petite pique aux gens du métier, arguant que « le milieu est la seule industrie tolérant la transmission de maladies parmi ses travailleurs, comme si cet aspect faisait partie du cours normal des choses. » Pour info, les cas de syphilis ont grimpé de 18 % en Californie de 2010 à 2011. La maladie peut causer des dommages permanents au cerveau, au cœur et autres organes. Le fléau, jadis répandu chez les marins et écrivains habitués des maisons closes, était endormi mais nullement éteint. Le réveil n’en est que plus rude… Diane Duke, représentante de la Free Speech Coalition, pointe le fait que « la syphilis a une période d’incubation de 90 jours. Et comme le milieu du porno ne teste ses employés que tous les 6 mois, une personne infectée peut facilement tourner pendant 9 mois sans que son mal ne soit diagnostiqué… »

 

En exposant ses partenaires à la maladie, Mr. Marcus se rend coupable d’un crime - en vertu de la législation californienne, d’autant plus qu’il en était conscient, donc  en infraction flagrante. Il encourt des peines allant de 6 mois de prison (extensibles à une année complète) et  1000 dollars d’amende. Quant aux personnes qui ont été exposées à la maladie par sa faute, leurs préjudices (frais médicaux, …) devraient être couverts par l’Etat, car liés à un dommage causé sur le lieu de travail.

 

Quelles répercussions ?

 

Certains clament que, en forçant le port du préservatif dans le porno américain, on risquerait de créer un exode des boîtes de production à l’étranger (comme en Amérique Latine) ou de plonger leurs activités dans l’underground, où rien n’est contrôlable. Une source bien informée nous chuchote quant à elle que « les américains feront face au problème. C’est dans leur mentalité ; ils sont pragmatiques et s’adapteront. Ils ne délocaliseront pas, car ce que les amateurs de porno sur place désirent avant tout, c’est de voir de belles nanas américaines qui se font défoncer et  parlent en anglais. Quoi qu’il arrive, loi entérinée ou pas, ils continueront à shooter 50 % de leurs scènes sans capote. »

 

 

Tom Byron

Tom Byron

 

Hier, le vétéran Tom Byron postait sur Twitter que « la meilleure chose à faire pour Mr. Marcus est de se retirer du métier. » Mais laissons le soin de conclure au principal incriminé : « Vous pouvez être déçus, mais ne jetez pas la première pierre. Certains d’entre vous vivent dans des maisons de verre. » A méditer.