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Brian De Palma bande-t-il encore ?

Brian De Palma bande-t-il encore ?

 

C’est la question à laquelle répondra l’ultra-attendu Passion, porté par son duo de stars sexy. On espère que l’alchimie  entre les sublimes Rachel McAdams et Noomi Rapace - pivots d’un récit érotico-tortueux - marchera à plein et fera oublier les (semi-)déceptions suscitées par Femme fatale, Le dahlia noir et Redacted.

 

Il fut une époque où De Palma, en droite lignée d’Hitchcock, était le maître incontesté d’œuvres au suspense implacable, retors, sensuelles et vénéneuses, où le voyeurisme côtoyait les pulsions morbides, autant qu’une perpétuelle réflexion sur la rhétorique de l’image. Au gré de films marquants, à l’érotisme mortifère et feutré (tels Obsession, Blow Out et Body Double), le réalisateur italo-américain s’était glissé dans la peau du  brillant pourvoyeur de perversions et fétichisme pelliculés.

 

Une réputation qui est légèrement en berne depuis un certain temps et les déconvenues critiques essuyées par Femme fatale ou Le dahlia noir. Que l’on soit d’accord ou pas avec cette sentence, force est de constater que l’inspiration De Palmienne est moins vive qu’avant et l’œil du metteur en scène moins acéré. On espère donc que Passion, au pitch supposément sulfureux, inversera la tendance.

 

Le film, remake du peu transcendant Crime d’amour (2010) d’Alain Corneau, orchestre le jeu du chat et de la souris entre une jeune businesswoman et sa patronne, qu’elle complote d’assassiner. En effet, sa supérieure lui a volé une idée brillante ; ce qui marque le point de départ d’une machination implacable et du rapport d’amour-haine entre les deux harpies. Passion promet son quota de nudité et d’étreintes saphiques, à même de réjouir l’amateur de beautés sophistiquées. On ose espérer un chef-d’œuvre à l’érotisme contrebalancé par les pirouettes narratives et contenant quantité de galoches baveuses entre les héroïnes. Verdict en février 2013.