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40 ans de Hustler : ça roule toujours pour Larry Flynt

40 ans de Hustler : ça roule toujours pour Larry Flynt

 

Hustler, le magazine qui a inventé le porno comme nous le connaissons aujourd’hui, fête ce mois-ci son 40e anniversaire. L’occasion de revenir sur  le parcours de son patron emblématique Larry Flynt.

 

40 ans d’hommage à la beauté féminine, crue, sans fausse pudeur. 40 ans de provocation pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur : ses procès à répétition pour obscénité, qui en plus d’enrichir ses avocats, ont permis de conforter le premier amendement de la Constitution américaine en sanctuarisant la liberté d’expression aux Etats-Unis. Pour le pire, on vous laissera faire votre choix …


Quatre décennies qui n’ont, semble-t-il, pas usé le caractère combatif de l’homme. Larry Flynt, 40 ans après, est toujours à la tête du vaisseau Hustler qui compte, en plus du magazine, plusieurs sites internet, des boutiques et même un casino. Sans oublier, encore et toujours, des clubs à strip-tease, son business historique.
Il vient d’accorder une interview au magazine Américain AVN dans lequel il revient sur le chemin parcouru et évoque l’avenir de Hustler, qu’il voit avant tout sur internet mais, « tant qu’il sera rentable, nous publierons une version papier du magazine. Et Hustler rapporte toujours de l’argent !  », prévient-il. Ouf ! D’autres générations connaitront le plaisir de feuilleter les pages –parfois collées entre elles- du magazine.


Comment ce bouseux débarqué de son Kentucky natal sans un sou en poche a-t-il réussi à créer le plus grand empire du porno de tous les temps et le magazine Hustler qui a ouvert la voie à tous les autres et sans lequel Hot Vidéo n’aurait peut-être jamais vu le jour ? Cela reste en partie un mystère. Comment a t-il réussi la performance de devenir et de rester le seul milliardaire du X ? Cela tient du nez, de l’audace, de la hargne, de son légendaire sens des affaires, de l’irrespect des conventions et de la liberté poussée jusqu’à ses limites. Car si Larry Flynt est irrévérencieux, vulgaire, drogué, il est aussi défenseur infatigable de la liberté d’expression, ce qui lui a attiré des centaines de procès et un fauteuil roulant plaqué or dans lequel il est cloué depuis 1978 après le coup de fusil d’un illuminé raciste horrifié par le reportage photos paru dans Hustler, montrant un couple mixte faisant l’amour. Une balle reçue à la sortie d’un énième procès pour obscénité. Balle qui ne l’a pas empêché de demander, toujours son esprit libertaire, que le tireur ne soit pas exécuté, en vain.


Il a laissé à Playboy, et à son patron Hugh Hefner, le porno chic et les filles formatées, les dessous en soie et le maquillage impeccable. Chez Hustler, on a toujours eu tendance à entrer directement au cœur du sujet, en appelant un chat un chat et une chatte une chatte. Le magazine a été le premier à montrer des sexes féminins en gros plan, des rapports sexuels interraciaux, des femmes obèses en page centrale, le premier aussi à oser l’odorama, laissant au lecteur le soin de gratter la partie stratégique pour renifler l’intimité du modèle.


Le personnage sent le souffre et ne laisse personne indiffèrent. Comme nous sommes fans de l'homme et de son oeuvre, nous lui avions remis un Hot d'Or d'honneur en 2001. Le réalisateur Milos Forman lui a consacré un biopic et le magazine People, une institution, a dit de lui qu’il incarnait « la version cauchemardesque du rêve américain ».  Il rappelle surtout à ceux qui voudraient l’oublier  que l’Amérique n’est pas faite que de mormons et de défenseurs des préceptes religieux, mais a été fondée avant tout sur la valeur suprême de la liberté. Ajoutez à cela un soupçon de mauvaise foi et une mémoire sélective… à 72 ans, celui qui est aujourd’hui un des premiers soutiens à la candidature de Hilary Clinton aux primaires démocrates qui feront peut-être d’elle la future présidente des Etats-Unis a apparemment oublié qu’il lui avait proposé, il n’y a pas si longtemps, 20 millions de dollars pour apparaître nue dans son journal.

Il rappelle un peu ce vieil oncle indigne dont on a peur des débordements en public mais qu’on aime et qu’on respecte infiniment. Bon anniversaire M. Flynt et restez surtout comme vous êtes.