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Miel doré pour gros dard

Miel doré pour gros dard

Débarquée l’an dernier dans l’industrie du X, Honey Gold connaît un début de carrière spectaculaire qui l’a vue être sacrée Meilleure nouvelle starlette lors des derniers XBiz Awards. Derrière son appétit sexuel et sa gentillesse

communicatifs se dissimule une personnalité épicée.

Et si la sensation de l’année 2018 était douce et dorée comme le miel ? Bien loin des minettes immatures, tout juste en âge de boire légalement aux États-Unis, qui se lancent dans le X en pensant pouvoir devenir la nouvelle Sasha Grey en l’espace de quelques semaines, Honey Gold aborde sa carrière sans prise de tête mais avec l’envie d’en retirer un maximum de plaisir. Après un peu plus d’un an d’activité dans la Porn Valley, cette demoiselle fluette [1,63 m pour 53 kg] s’apparente à une boule d’énergie et de bonne humeur, synonyme de fraîcheur bienvenue, d’autant que sa sexualité débridée et son physique avenant ont tendance à aimanter les regards.

« Se rouler dans du miel tout en essayant d’être sexy est une expérience bizarre. »

Incarnation vivante du melting-pot américain [dans ses veines coule du sang cherokee, chinois, irlandais, mongol et africain], Honey Gold possède un charme unique même si celui-ci n’est pas sans rappeler la torride Skin Diamond. Adepte de beautés exotiques, le réalisateur Jonni Darkko est tombé sous le charme de la nouvelle venue, aux multiples tatouages et aux yeux en amande, au point de lui consacrer entièrement Taste of Honey, un gonzo aussi hard-core que glamour chez Evil Angel. Une performance pour une actrice qui ne pratique pas [encore] la sodomie, même si ce bougre de Manuel Ferrara s’est aventuré à glisser son majeur dans la porte de service.

« C’est une expérience que je ne vais jamais oublier, explique la starlette. Jonni Darko a décidé de me couvrir de miel. Cela procure une sensation bizarre de se rouler dans du miel gluant tout en essayant d’être sexy. J’avais l’impression d’être un éléphant qui s’essaye à la danse classique. » Qu’elle se rassure, le résultat est sans commune mesure avec un ballet de pachydermes. Cette performance a même certainement pesé au moment d’attribuer la statuette de la Meilleure nouvelle starlette lors des derniers XBiz Awards. Au moment d’accepter cette récompense, Honey Gold a même fait preuve d’un natu-rel et d’une franchise rares dans une industrie où la communication s’avère souvent stéréotypée pour une question marketing.

« Je ne m’attendais pas à cela, a ainsi déclaré à la tribune celle qui était éga-lement en charge de remettre les tro-phées aux lauréats durant la cérémonie. Toute ma vie, je me suis battue et j’ai dû faire face au rejet des autres. Et quand j’ai commencé dans cette industrie, j’ai perdu de la famille, des amis. » Pas tout à fait le type de discours auxquels on est habitué lors de ces cérémonies honorifiques souvent fades. Honey Gold en avait cependant encore sous la semelle. « J’ai eu des bons jours et Dieu sait que j’en ai eu de mauvais. Les encouragements que j’ai reçus de la part de tant de personnes m’ont permis de continuer à avancer. J’ai trouvé ma passion et c’est un honneur d’être debout, ici, au milieu de mes pairs et d’accepter cette récompense parce que, pour une fois dans ma vie, j’ai trouvé ma place quelque part. »

Un formidable témoignage de la part d’une femme, de bientôt 25 ans, qui a beaucoup bourlingué avant de débuter dans le X. « Je viens d’une famille chré-tienne très croyante », explique-t-elle. [Tiens, encore un point commun avec Skin Diamond…] « J’ai été scolarisée à la maison presque toute ma vie et j’ai été isolée de la société jusqu’à mes 19 ans. Pendant une grande partie de ma vie, mon seul contact avec les gens fut à travers mon église, à laquelle je consacrais l’essentiel de mon temps et de mon énergie. » Cette période a permis à Honey Gold de se forger un caractère et une discipline car ses parents, des entrepreneurs, avaient peu de temps à lui consacrer et elle a souvent été livrée à elle-même pour son éducation. Ce qui ne l’a pas empêché d’obtenir d’excellentes notes. Et si elle a galéré en enchaînant les petits boulots après avoir quitté le domicile parental, une décision brutale qui l’a vue être sans domicile fixe pendant une période, ce n’est pas pour autant qu’elle a plongé sans réfléchir dans le X. « Je me suis renseignée sur différentes agences et j’ai fait beaucoup de recherches, en particulier sur Skin Diamond et Asa Akira. J’ai aussi pris la peine de consulter un psy afin de m’assurer de ma stabilité émotionnelle et, après avoir pesé le pour et le contre, j’ai décidé de contacter un agent. » La démarche est si sérieuse qu’on n’imagine pas vraiment Honey Gold s’arrêter sur la route de la gloire.

Retrouvez la suite de cet article dans le magazine Sofi Goldfinger, permis de baiser

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