A New York, l’association « STFree » délivre un permis épidémiologique de « safe sex », attestant que l’adhérent n’est infecté par aucune MST.
Permis de niquer
Avec un New-Yorkais sur quatre atteint d’herpès, la « Grosse Pomme » est un nid de maladies sexuellement transmissibles. C’est ce constat qui a décidé Eli Dancy à agir pour empêcher la propagation des MST, notamment du sida. Dès 2003, il a mis en place une association (STFree) délivrant une carte de « safe sex » à tous ceux prouvant qu’ils ne sont pas séropositifs. « Le VIH et les MST touchent durement la communauté afro-américaine, qui enregistre des taux d’infection disproportionnés par rapport aux moyennes des autres communautés des Etats-Unis, explique ce natif de Brooklyn.

Par Nicolas Nykvist
Paru le 11 septembre 2008